, , , ; , , , . , - , , ; . , - , . . . - , - , , , . - - {456}. - ? - . - . : - . ... , , . , , . : - . ? ? ... - . , . - , ! ! , ? , , , , ? - . . - , , - ! - , . - , , pluralis*. ! ______________ * (.). - ? ! ... - , . "" , "", - , , , , , , - . "", ! . , , ... - ! , - , . , "", , , , , , . - ? - , , . , , - , ; , , , , , , . , , , , , , . - , , , , , , homo humanus'a; , , , , . ... - , , , - ; , , , ... , ! "" ... , , . , "", . - , - , , , - ! - . - , - , , - , , mulus'e{459} , , sine pecunia, , . , , , " ", . , , - . - , , - , , , - ; . , ! , , ! , - , , - . - . - , , ? - , - . - - ... - , ? - . , , , , , . , , . , , . , , , , , , , . : , , , - , , , : , , . , , , , , . , , : , - , , , , , . , , - , , - , . - " - "{460}, - , , . . , , , , , , , , , , . . - - , . , , , - , . : . , . , , , - : , - , , , , , . , . , , , , , ; , , ; . , : "!" - , . - , - . ! . - , - , , , . . . , . , , , ( , , ), , , , , . . , , . , , , , . : , . , , ! , ; , . , . . , , , . , , , . , , , , ; , . , , - ; , . - , - ... ! - . - ? ? . ! ! ? - , , ; , . . , , - , , , , . - : - Eh! Ingegnere! Aspetti! Che cosa fa! Ingegnere! Un po di ragione, sa! Ma e matto questo ragazzo!* - , , , - , , - "--", , , -- , , : ______________ * ! ! ! ? ! ! , ! (.). - , ? , , , , . - , , , , , . , , , . , , , , . - , , , , . , , , . - ? - "". - , . - , , , - , , . - ... ... , - , , "" , "", "" , -, - , - , , , , , . , , . - Voila!* - , . ______________ * - ! (.). , , , , , , . , ; , : - , , . - Prenez garde, il est un peu fragile, - . - C'est a visser, tu sais*. ______________ * - , , - . - , , . ( - ). , : , , , , . , . , . - , , - , , . - ... - , . (, , , .) - , , , , , . - , , . - , . , - , "", , . - ? - , , , . , , , , . , . - , . , , , . , . , , "", "". - - . , . , : " !" , , . , - , , . - , , "" - , , , - , , , , , , . , , , ; , . , , . . - , - , , : - ? ? - ? - . , . . ? - , - , , . : - ? - ? - , . : - , . - , , , , - , , : - . - , , - . - , . , , . - C'est un jeune homme tres etroit, tres honnete, tres allemand*. ______________ * - , , . - Etroit? Honnete?* - . - , . , ? , , , nous autres Allemands**. ______________ * - ? ? ** - , ? - Nous causons de votre cousin. Mais c'est vrai, . Vous aimez l'ordre mieux que la liberte, toute l'Europe le sait*. ______________ * - . , . , , . - Aimer... aimer... Qu'est-ce que c'est! Ca manque de definition, ce mot-la. , , comme nous disons proverbialement*, - . - . , , . Je te le dirai en francais, . Ce que toute l'Europe nomme la liberte, est peut-etre une chose assez pedante et assez bourgeoise en comparaison de notre besoin d'ordre - c'est ca!** ______________ * - ... ... ? . , , . ** -, . , , , , , , - ! - Tiens! C'est amusant. C'est ton cousin a qui tu penses en disant des choses etranges comme ca?* ______________ * - ! ! , ? - , c'est vraiment une bonne ame, , , tu sais. Mais il n'est pas bourgeois, il est militaire*. ______________ * - , , , , . , . - ? - . - Tu veux dire: une nature tout a fait ferme, sure d'elle-meme? Mais il est serieusement malade, ton pauvre cousin*. ______________ * - : , ? , . - ? - . - ? - Peut-etre en me faisant voir ses tableaux*. ______________ * - , . - C'est-a-dire: en faisant ton portrait?* ______________ * - ? - Pourquoi pas. Tu l'as trouve reussi, mon portrait?* ______________ * - . , -, ? - Mais oui, extremement. Behrens a tres exactement rendu ta peau, oh vraiment tres fidelement. J'aimerais beaucoup etre portraitiste, moi aussi, pour avoir l'occasion d'etudier ta peau comme lui*. ______________ * - , . , . , , . - Parlez allemand, s'il vous plait!* ______________ * - , , -! - , -, -. C'est une sorte d'etude artistique et medicale - en un mot: il s'agit des lettres humaines, tu comprends*. , ? ______________ * , , - , , , . - , . En cachette des medecins. Aussitot que Behrens reviendra, tout le monde va se precipiter sur les chaises. Ce sera fort ridicule*. ______________ * . , . . - A - ? - ? - . - ! - Mais va donc avec ton Behrens!* , . - Et puis sur le tapis...** . ______________ * - ! ** - ... - , - , , - , , , , , , . " " " ", , , , , , , - , , - , -. , ; , ; , , , , . - , - . , . - . , , , , - comme un reve singulierement profond, car il faut dormir tres profondement pour rever comme cela... Je veux dire: C'est un reve bien connu, reve de tout temps, long, eternel, oui, etre assis pres de toi comme a present, voila l'eternite*. ______________ * ... ... , ... , , , , ... , - . - Poete! - . - Bourgeois, humaniste et poete - voila l'Allemand au complet, comme il faut!* ______________ * - ! - . - , , , . - Je crains que nous ne soyons pas du tout et nullement comme il faut, - . - Sous aucun egard. Nous sommes peut-etre des , tout simplement*. ______________ * - , , , - . - . , , , . - Joli mot. Dis-moi donc... Il n'aurait pas ete fort difficile de rever ce reve-la plus tot. C'est un peu tard que monsieur se resout a adresser la parole a son humble servante*. ______________ * - ... , ... . , , . - Pourquoi des paroles? - . - Pourquoi parler? Parler, discourir, c'est une chose bien republicaine, je le concede. Mais je doute que ce soit poetique au meme degre. Un de nos pensionnaires, qui est un peu devenu mon ami, Monsieur Settembrini...* ______________ * - ? - . - ? , - , , -, . , . , , , , ... - Il vient de te lancer quelques paroles*. ______________ * - . - Eh bien, c'est un grand parleur sans doute, il aime meme beaucoup a reciter de beaux vers, - mais est-ce un poete, cet homme-la?* ______________ * - , , , , , - ? - Je regrette sincerement de n'avoir jamais eu le plaisir de faire la connaissance de ce chevalier*. ______________ * - , . - Je le crois bien*. ______________ * - . - Ah! Tu le crois*. ______________ * - , ! - Comment? C'etait une phrase tout a fait indifferente, ce que j'ai dit la. Moi, tu le remarques bien, je ne parle guere le francais. Pourtant, avec toi je prefere cette langue a la mienne, car pour moi, parler francais, c'est parler sans parler, en quelque maniere, - sans responsabilite, ou comme nous parlons en reve. Tu comprends?* ______________ * - ? . , , , , -. - , - - , - , . ? - A peu pres*. ______________ * - . - Ca suffit... Parler, - , - pauvre affaire! Dans l'eternite, on ne parle point. Dans l'eternite, tu sais, on fait comme en dessinant un petit cochon: on penche la tete en arriere et on ferme les yeux*. ______________ * - ... , - , - ! . , : . - Pas mal, ca! Tu es chez toi dans l'eternite, sans aucun doute, tu la connais a fond. Il faut avouer que tu es un petit reveur assez curieux*. ______________ * - ! , , , . , . - Et puis, - , - si je t'avais parle plus tot, il m'aurait fallu te dire "vous"*. ______________ * - , - , - , "". - Eh bien, est-ce que tu as l'intention de me tutoyer pour toujours?* ______________ * - , ""? - Mais oui. Je t'ai tutoyee de tout temps et je te tutoierai eternellement*. ______________ * - . "" . - C'est un peu fort, par exemple. En tout cas tu n'auras pas trop longtemps l'occasion de me dire "tu". Je vais partir*. ______________ * - , . , "". . . , , . , . , , , , . . . , . . . - ? - . - , - , , , . - , - . - . - . . . - ? - . Apres diner*. ______________ * . , . : - ? - . - ? - Tu n'es pas mal instruit. Peut-etre, pour le moment...* ______________ * - . , - . - ? - Quant a ca... non*. , , , . C'est pourquoi je vais risquer un petit changement d'air**. ______________ * - ... . ** . - ? - . - , . Quant a moi, tu sais, j'aime la liberte avant tout et notamment celle de choisir mon domicile. Tu ne comprends guere ce que c'est: etre obsede d'independance. C'est de ma race, peut-etre*. ______________ * , , , , , , . , , , ? , . - Et ton mari au Daghestan te l'accorde, - ta liberte?* ______________ * - , , ? - C'est la maladie qui me la rend. Me voila a cet endroit pour la troisieme fois. J'ai passe un an ici, cette fois. Possible que je revienne. Mais alors tu seras bien loin depuis longtemps*. ______________ * - . "" . . , . . - , ? - Mon prenom aussi! Vraiment tu les prends bien au serieux les coutumes du carnaval!* ______________ * - ! , ! - A , ? - Oui - non - comme on sait ces choses ici. Tu as une petite tache humide la dedans et un peu de fievre, n'est-ce pas?* ______________ * - ... , . , . - Trente-sept et huit ou neuf l'apres-midi*, - . - A ? ______________ * - ... - Oh, mon cas, tu sais, c'est un peu plus complique... pas tout a fait simple*. ______________ * - , , , ... . - Il y a quelque chose dans cette branche de lettres humaines dite la medecine, - , - qu'on appelle bouchement tuberculeux des vases de lymphe*. ______________ * - , , - , - - . - Ah! Tu as moucharde, mon cher, on le voit bien*. ______________ * - , , , . - Et toi...* , . -. ... ... , ? ______________ * - ... - Quelle question! Il y a six mois!* ______________ * - ! ! - , ? - Certes, c'etait tout a fait par hasard...* ______________ * - , ... - ? - Toujours ce Behrens!* ______________ * - ! - Oh, il a represente ta peau d'une facon tellement exacte... D'ailleurs, c'est un veuf aux joues ardentes et qui possede un service a cafe tres remarquable... Je crois bien qu'il connaisse ton corps non seulement comme medecin, mais aussi comme adepte d'une autre discipline de lettres humaines*. ______________ * - , . , ... , , ... - Tu as decidement raison de dire que tu parles en reve, mon ami*. ______________ * - , , ... - Soit... Laisse-moi rever de nouveau apres m'avoir reveille si cruellement par cette cloche d'alarme de ton depart. Sept mois sous tes yeux... Et a present, ou en realite j'ai fait ta connaissance, tu me parles de depart!* ______________ * - ... , , ! ... , , ! - Je te repete, que nous aurions pu causer plus tot*. ______________ * - , . - A ? - Moi? Tu ne m'echapperas pas, mon petit. Il s'agit de tes interets, a toi. Est-ce que tu etais trop timide pour t'approcher d'une femme a qui tu parles en reve maintenant, ou est-ce qu'il y avait quelqu'un qui t'en a empeche?* ______________ * - ? , . . , , , , - ? - Je te l'ai dit. Je ne voulais pas te dire "vous"*. ______________ * - ! "". - Farceur. Reponds donc, - ce monsieur beau parleur, cet Italien-la qui a quitte la soiree, - qu'est-ce qu'il t'a lance tantot?* ______________ * - ! , , , , ? - Je n'en ai entendu absolument rien. Je me soucie tres peu de ce monsieur, quand mes yeux te voient. Mais tu oublies... il n'aurait pas ete si facile du tout de taire ta connaissance dans le monde. Il y avait encore mon cousin avec qui j'etais lie et qui incline tres peu a s'amuser ici: Il ne pense a rien qu'a son retour dans les plaines, pour se faire soldat*. ______________ * - . , ? ... , , . , : , . - Pauvre diable. Il est, en effet, plus malade qu'il ne sait. Ton ami italien du reste ne va pas trop bien non plus*. ______________ * - . , . . - Il le dit lui-meme. Mais mon cousin... Est-ce vrai? Tu m'effraies*. ______________ * - . ... ? . - Fort possible qu'il aille mourir, s'il essaye d'etre soldat dans les plaines*. ______________ * - , , . - Qu'il va mourir. La mort. Terrible mot, n'est-ce pas? Mais c'est etrange, il ne m'impressionne pas tellement aujourd'hui, ce mot. C'etait une